En juin 2017, Fabien Behary, ancien ouvrier agricole sur Marsanne, s’installe à la Ferme du Veylas, chemin des Bastets à Roynac, pour y développer une activité d’élevage bovin en vente directe. Julien Cornillet, Président de Montélimar-Agglomération, Yves Courbis, Vice-Président délégué à l’Agriculture et au monde rural et Valérie Arnavon, Maire de Roynac sont allés à la rencontre de ce producteur raisonné.
Originaire de Roynac, Fabien reprend l’exploitation familiale, à savoir 30 ha cultivables et 20 ha de bois dont il souhaite, à terme, devenir propriétaire.
Il développe trois activités agricoles :
- L’élevage bovin en vente directe à la ferme
- Une micro-entreprise de prestations de services (chauffeur de moissonneuse…)
- Une entreprise de broyage et lamier (grande lames de sciage)
Fabien fait le choix de l’Aubrac, race bovine française, pour sa rusticité et ses qualités maternelles qui lui permettent d'élever facilement ses veaux. « L’Aubrac vêle facilement et donne du bon lait ! » Neuf mères et un reproducteur ainsi que deux charolaises forment le troupeau. « Les bêtes, ça a toujours été ma passion ! Sans connaissances, j’ai tout appris des éleveurs pour lesquels j’ai travaillé et le matériel de mon grand-père m’a bien aidé. Les vaches vivent principalement dehors et disposent d’un enclos pour vêler et pour les interventions vétérinaires. »
A terme, Fabien aimerait transformer cet enclos en bâtiment d’élevage et agrandir sa surface d’exploitation pour passer à 15 mères.
Ce producteur raisonné défend une qualité d’élevage naturel en plein air et une fiabilité sur l’origine de ses produits. Sa production : du veau élevé sous la mère qu’il vend en caissette grâce à de la vente directe sur réservation. Par an, c’est environ 9 veaux qui sont abattus et vendus par Fabien et sa compagne, Cynthia. « Lorsque les veaux sont sevrés, il partent à l’abattoir, ensuite un prestataire les découpe et enfin, avec ma femme, nous les mettons en caissettes pour la vente. »
Avec une quinzaine d’agriculteurs drômois, Fabien œuvre à la création d’un label « Veau rosé de la Drôme élevé sous la mère » pour ensuite commercialiser localement auprès des bouchers de villages, des moyennes et grandes surfaces.
